Inondations dans la province : retour sur la nuit du 23–24 juillet 2025
Introduction
Dans la nuit du 23 au 24 juillet 2025, de violentes précipitations ont frappé la province de Namur. En quelques heures, les eaux ont submergé routes, habitations et infrastructures, provoquant un véritable chaos. Alors que les secours s’organisaient dans l’urgence, les habitants faisaient face à une montée brutale des eaux. Cet article revient sur les événements de cette nuit difficile, dresse un premier bilan des dégâts et présente les mesures mises en place pour mieux anticiper ces risques à l’avenir.
Une nuit de chaos : inondations soudaines dans la région namuroise
Le 23 juillet, en fin d’après-midi, les services météo prévoyaient déjà des averses soutenues sur la Wallonie. Pourtant, personne n’imaginait que la situation se dégraderait aussi rapidement. Dès 21 heures, l’eau a envahi les premières routes. À Sambreville, Jemeppe-sur-Sambre et Auvelais, les cours d’eau ont débordé, provoquant des coulées d’eau dans les rues et les caves.
Les pompiers ont multiplié les interventions durant toute la nuit. À Auvelais, des équipes ont évacué plusieurs familles en barque. Par ailleurs, certaines écoles ont fermé dès le lendemain matin en raison des coupures de courant. Des habitants, pris au dépourvu, ont tenté de protéger leurs biens en urgence. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos ont montré des rues transformées en torrents boueux, rappelant tristement les inondations de 2021.
Premiers bilans : dégâts matériels et relogement des sinistrés
Dès le 24 juillet au matin, les communes touchées ont entamé un recensement des sinistrés. Environ 400 foyers ont été impactés, dont une centaine de manière critique. À Jemeppe-sur-Sambre, les dégâts matériels sont importants : plusieurs commerces ont perdu leur stock. De plus, des routes secondaires restent impraticables et certains égouts ont cédé.
Pour soutenir les familles, les autorités ont mobilisé des centres d’accueil en urgence. Le CPAS de Namur et la Croix-Rouge ont ouvert plusieurs espaces d’hébergement. En parallèle, la Région wallonne a débloqué des aides immédiates, tandis que les assurances ont commencé à enregistrer les premières déclarations. Malgré l’élan de solidarité local, de nombreuses zones devront attendre plusieurs semaines avant de retrouver un fonctionnement normal.
Prévention et dispositifs à venir face aux risques climatiques
Face à cette nouvelle catastrophe, la Ville de Namur a décidé d’accélérer son plan de résilience. Elle prévoit notamment de créer de nouveaux bassins d’orage et de redessiner les zones à risque d’inondation. Par ailleurs, la modernisation des systèmes d’alerte est en cours, afin de mieux informer les habitants en temps réel.
Les autorités régionales insistent également sur l’importance d’un bon entretien des cours d’eau. Elles encouragent les communes à adapter leurs aménagements urbains aux réalités climatiques actuelles. Ainsi, l’expérience de juillet 2025 pousse Namur à réagir concrètement. L’objectif est clair : éviter que ce type d’événement ne se reproduise avec autant de gravité.
Conclusion
La nuit du 23 au 24 juillet restera gravée dans la mémoire des habitants de Namur. En quelques heures, des inondations ont bouleversé des centaines de vies. Heureusement, la mobilisation rapide des secours, l’aide citoyenne et les décisions politiques réactives montrent que la ville sait se relever. Cependant, cet épisode rappelle avec force la nécessité d’adapter notre territoire et notre mode de vie aux défis climatiques de demain.
0 commentaires